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Effacement de l’histoire

7 avril 2018

La première chose qui saisit, lorsqu’on revient au Caire, c’est l’absence totale de signes d’une révolution passée. Pas un tag, pas un tas de pierre, pas même un de ces splendides check point en acier qui égayaient le centre ville, pas une banderole mais l’omniprésence de Sissi II – digne successeur de Sissi I – sur les panneaux publicitaires, au milieu des pizzas hut et des sodas.

En ce doux mois d’avril, les égyptiens semblent n’y porter aucune attention et s’apprêtent à fêter sham en-nessim (voir ici). Les parcs publics sont pris d’assaut par les familles qui viennent pique-niquer. Ici, dans le parc de Gizzah, c’est aussi le marché aux fleurs et vers 13h, on sent bien que la douceur du temps va vite se transformer en chaleur torride.

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